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Interview d’un curiste de Balaruc les Bains – Du bien être pendant 6 mois
Depuis presque dix ans, trois semaines par an, Bernard D. résidant dans les Deux-Sèvres suit une cure pour traiter son arthrose du genou.
Huit années consécutives qu'il profite des bienfaits de l'eau thermale de Balaruc-les-Bains. Cette station thermale de l'Hérault est reconnue pour son efficacité sur les pathologies rhumatologiques.
Cette année, ce curiste était d'autant plus heureux d'y retourner que le centre a fait peau neuve en 2015 et offre de nouvelles installations visant l'amélioration de la qualité des soins et l'accueil des patients.
Nous l'avons rencontré et questionné sur son séjour qui s'est déroulé du 14 mars au 2 avril 2016 soit 18 jours de cure, 6 jours par semaine du lundi au samedi, avec 3 soins par jour.
Comment avez-vous trouvé le nouveau centre thermal ?
« Il est maintenant neuf et moderne par rapport à l'ancien qui était devenu vétuste. Je ne connais que cet établissement thermal donc je ne peux pas faire de comparaisons avec d'autres structures mais je suis très satisfait de celui-ci. D'autant qu'ils ont également fait des progrès sur le respect des horaires des soins, ils sont plus ponctuels.»
Décrivez-nous votre soin préféré dont vous avez pu profiter grâce à une nouvelle installation.
« En effet, c'est un soin nouveau. Sur mon planning de soins, il était nommé Illutation/Boue.
J'étais allongé et des buses diffusaient de la boue liquide et onctueuse à une température de 42°C sur les principales articulations de mon corps. Ce mélange d'argile et d'eau thermale a des actions anti-inflammatoire, antalgique et myorelaxant.»
Balaruc-les-Bains est la station thermale la plus fréquentée en 2015 avec 51 800 curistes.
Avez-vous été gêné par la taille et le nombre de patients de cet établissement ?
« C'est vrai qu'il y a du monde mais l'organisation est rigoureuse donc cela se passe bien. On peut juste déplorer le bruit des conversations entre curistes aux attentes de soin. Les lieux sont moins calmes qu'avant mais c'est convivial et joyeux.»
Sur une journée, la durée des soins ne prend qu'environ deux heures.
Comment avez-vous occupé votre temps hors des soins ?
« Premièrement, ma femme m'accompagne lors de mes séjours thermaux donc je ne suis pas seul. Ensuite, nous sommes fidèles à Balaruc depuis huit ans car la douceur climatique du Sud nous attire et nous profitons également de notre déplacement pour voir des amis habitant Montpellier.
Enfin, nous louons chaque année le même studio sur le bord de l'étang de Thau situé à 100m à peine du centre thermal. Le cadre magnifique est propice aux balades à pied que nous faisons quotidiennement.»
Combien vous a coûté cette cure ?
« Hormis les frais de déplacement en voiture et le logement, un séjour en cure thermale ne revient pas très cher si on est bien assuré avec une mutuelle.
Concrètement, le forfait thermal était de 476€ auquel s'est ajouté 9 séances individuelles de kiné pour 106€ soit 582€. La Sécurité Sociale prend en charge à hauteur de 65%, 378€ ont donc été réglés à l'établissement thermal et j'ai avancé le paiement du complément 204€ qui m'a été remboursé par ma mutuelle rapidement. De plus, ma complémentaire santé m'a versé une participation forfaitaire de 153€ pour l'hébergement.»
Pendant combien de temps ressentez-vous les bienfaits des soins thermaux ?
« Je ressens moins de douleurs pendant environ six mois après une cure. C'est pourquoi, chaque année j'y retourne. Ces trois semaines me permettent de me soigner, de profiter des soins et de me sentir mieux après. J'ai 70 ans, j'aime jardiner et jouer avec mes petits-enfants et souhaite prolonger ces activités physiques, malgré mon arthrose des genoux, le plus longtemps possible. La cure m'apporte un bien-être alors pourquoi se priver des propriétés thérapeutiques des eaux thermales.»
Ils sont de plus en plus d'adeptes à s'orienter vers cette alternative naturelle et efficace pour traiter leurs affections et réduire ainsi leur consommation de médicaments.
La hausse de fréquentation de 2,5% des cures thermales en 2015 par rapport à 2014 se confirmera-t-elle en 2016 ?
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